1. |
Tout était parfait
02:54
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Tout était parfait la montagne était belle
J'étais prêt à unir ma vie à la tienne
Sans vouloir te commander
Enlève don' ton masque ça commence à fumer
J'en ai vu des pièces mal écrites
J'ai fait mon art dramatique
Si toutefois c'est une satire
Alors là j'm'incline j'aurais dû applaudir
Même si tout a été bien mis en place
La vie peut feeler pour un coup d'masse
Quand tout autour s'écroule
Mets-toi pas en boule
Recule les épaules
Lève la tête
Sens l'auster
D'v'nir orage
Si ta fiole est pétée
C't'une calamité
Seulement si tu décides
Que cé l'moment pour déchausser
Cé en amour qu'on a déchiré not' ciel
Un trop-plein restreint à huit fois par semaine
Sans vouloir te commander
Efface ton sourire
J'ai d'la grogne à couver
J'en ai perçu des vibes toxiques
La cécité de l'alcoolique
Se sentir comme un métèque
Qu'on a massacré à coups d'ciseaux dans l'bec
Même si tout a été bien mis en place
La vie peut feeler pour un coup d'masse
Quand tout autour s'écroule
Mets-toi pas en boule
Recule les épaules
Lève la tête
Sens l'auster
D'v'nir orage
Si ta fiole est pétée
C't'une calamité
Seulement si tu décides
Que cé l'moment pour déchausser
Tout était plein d'sang la trève était vaine
Une tristesse étouffait not' dialogue interne
En voulant rien ventiler
On a mis en marche la machine Zyklon B
Y'a quelque chose qui gronde
Qui veut tout casser
Quelque chose d'immonde
Qui veut être aimé
Ces moments infusés de honte
Concentrés en un point dans ta gorge de fonte
Même si tout a été bien mis en place
La vie peut feeler pour un coup d'masse
Quand tout autour s'écroule
Mets-toi pas en boule
Recule les épaules
Lève la tête
Sens l'auster
D'v'nir orage
Si ta fiole est pétée
C't'une calamité
Seulement si tu décides
Que cé l'moment pour déchausser
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2. |
Aux couteaux
02:30
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Salut mon ami
C'est si dommage d'en être ici
T'as pas voulu
Mais j'ai mordu
Quelle importance
Maintenant notre compte est en souffrance
Il a suffi d'un coup de poignard
C'en était fini des regards
Sous des allures de méprise
D'irrationnel et de bêtise
Un message écrit très haut dans le ciel
Le passé me fait sourire
J'veux quand même pas tout déconstruire
En fait y suffit qu'j'y pense un peu
Pour être convaincu de vivre heureux
Pourquoi avoir implanté ce désir
Si c'était pour le laisser mourir
Il a suffi d'un coup de poignard
C'en était fini des regards
Je t'aime encore, c'est évident
On met pas la hache dans plus de vingt ans
Seulement on se verra de temps en temps
Tu l'as dit toi-même, ça s'est fait tout naturellement
Mais c'est exactement ce qui nous met en terre
Tout naturellement
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3. |
Une saison
02:55
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J’ai bien essayé de te laisser filer
Au soir des amours
À la fin du mois d’août
À chacune de tes entrées
Une douce éclaircie m’a brûlé les yeux
Retour près du feu
Mais j’arrive pas à penser à autre chose
On peut-tu recommencer
Je serai, promis,
Douceur et nostalgie
Du temps des toutes premières choses
J’ai bien essayé de m’abandonner
Sans voie de retour
En deçà des parcours
À la mesure des beautés
Une douce éclaircie m’a brûlé les yeux
Douleur merveilleuse
Mais j’arrive pas à penser à autre chose
On peut-tu recommencer
Je serai, promis,
Douceur et nostalgie
Du temps des toutes premières choses
...où tout était rose
Je suis tombé, me suis relevé
Au milieu du jour
Et des nuits sans amour
Soudain parmi les nuages
Une douce éclaircie m’a brûlé les yeux
Blessure délicieuse
Mais j’essaie même plus, je me métamorphose
Aujourd’hui déjà demain
Je serai, promis,
Douceur et nostalgie
Du temps des toutes premières choses
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4. |
Le sens de quoi
03:37
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Rien à penser, rien à dire
Il n’y a plus un geste à poser
Oublie de faire, oublie le non-agir
Abandonne-toi là
Absolument rien à perdre
Pas un fruit ni une fleur
Oublie jusqu’à ta mère, oublie tous les sens
Abandonne-toi maintenant
Voudrais-tu vivre le fait que tu vis encore
Veux-tu vraiment saisir le sens de la mort
Rien à penser, rien à dire
Il n’y a plus un geste à poser
Oublie jusqu’à la terre, oublie tout l’avenir
Abandonne-toi sans réfléchir
Voudrais-tu vivre le fait que tu vis encore
Veux-tu vraiment saisir le sens de la mort
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5. |
La réforme
04:47
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Chemin laiteux, laisse pour deux
Laisse-moi t'offrir mon plus beau désastre
Barbos en dominos étalés d'une main furieuse
Donne-moi seulement quelques mois, voire quelques années
Je te reviens frais comme un bouquet
Quel gain, la réforme complète
Balai derrière soi, un beau et bon soldat
Prends tout le temps dont t'as besoin
J't'ai déjà attendu toute une vie
Mais ça va faire mal
Ça va faire mal
Va savoir c'qu'on doit faire avec notre trop-plein d'amour
Chemin laiteux, laisse pour deux
Laisse-moi t'offrir mon plus beau désastre
La chance en covalence retenue par un fil d'argent
L'envie, la peur et tout ce bruit
Me suivent comme des regrets
Crie-moi des non, je chuchoterai des
Oui, je pars pour mieux tenir
Mais note bien tous tes voeux
Et tu verras tout va changer
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