Oui m'sieur, non m'sieur
J'regrette de pas pouvoir parler météo, nope
J'ai goûté à ta vraie nature c'fois-là dans l'métro
Les rêves, le talent, la vraie lumière - j'les ai vus
Cachée dans tes yeux, une envie folle de s'épandre avec l'univers entier
Oui m'sieur, non m'sieur
Pourquoi nier l'existence de notre coalition, voyons donc
Suffit d'un rire authentique pour faire fondre l'occlusion
L'amour, le beau temps, la joie d'bénir sa journée
Se savoir perdu, s'en délecter pis courir sans jamais s'arrêter
Sous la terre t'étais vulnérable
J'ai senti toute la portée de ton désespoir
Mais aussi celle de ton imagination
Destinée à être au service d'une machine de mort
Ça fait que oui m'sieur, non m'sieur
Tels sont les seuls mots prononcés, la déception, hon
Tant qu'il y aura cette grosse patate douce dans tes caleçons
Les rêves, le talent, la vraie lumière - j'les ai vus
Cachée dans tes yeux, une envie folle de s'épandre avec l'univers entier
Incursion de la guitare électrique dans l'univers de Philippe Brach. Une ambiance plus enveloppante, plus texturée. C'est plus que prometteur pour la suite.
Chanson préférée: Héroïne (malgré le sujet qui m'a rebuté quelque peu) teagish
Je suis dubitatif devant la métamorphose de Catherine Leduc depuis l'aventure Tricot Machine. De musiques pianistiques simples et attachantes avec certains élans non sans rappeler Beau Dommage, elle inscrit maintenant ses musiques dans l'air du temps en concoctant des arrangements alternatifs variés affirmés par des textes à l'avenant. Le résultat est prenant et séduisant. Il permet de passer de beaux moments d'extase musicale et de réflexion sémantique. Excellent album! Maison Planàterre