L'air chargé à bloc
D'un beau hochet polaire
Qui charrie par nuées
Les touristes et leurs cris
Un trône pour quiconque a des yeux
Bestioles et leurs p'tits
Ont gravi ta dorsale
En pointant des hectares
De rouge, de vert, de stries
Tout en hurlant « c'est merveilleux »
Lui yé là comme les autres
Avec les yeux ben ouverts
Mais la beauté reste là
Au pied de son coeur/corps défendu
Lui yé là comme les autres
Avec les yeux ben ouverts
Y'encaisse le vent qui gifle
En semblant crier « imprègne-toi »
Du vol en apesanteur des oiseaux
Du poids infini d'la montagne
Qui, après la traversée de l'ère glaciaire,
A toussoté « c'est tout, vraiment c'est tout ? »
Les alvéoles ben pleines
La rétine engravée des
Splendeurs du vallon
C'est l'temps de redescendre
Parmi les voleurs et les cris
On a beau t'échiner
Le fait est qu'en bout d'ligne
C'est toi qui va rester debout, nous ensevelir
Sans jamais nous recracher
Laisse-le contempler les cendres au pied de sa potence
Il lui reste plus rien qu'son ouïe
Pour se convaincre que tout ç'a du sens
Heureusement qu'une nature bienfaitrice va lui fournir
La plus savante ligne de code
Celle qui va lui permettre
Un redémarrage complet des sens